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21/10/2013

[31 JOURS D'HORREUR] TO THE DEVIL A DAUGHTER (1976)



Pour célébrer l'Halloween, à chaque jour du mois d'octobre, j'écouterai un film d'horreur que je n'ai jamais vu histoire de vous en parler un peu.




JOUR 21 - TO THE DEVIL A DAUGHTER

1976, le diable est en vogue alors que Rosemary's Baby et The Exorcist on connu du succès au grand écran dans les années précédentes. La légendaire Hammer Films décide d'adapter un autre livre de Dennis Wheatley (The Devil Rides Out), un auteur connu pour ses histoires diabolidiquement occultes, surnaturelles et sexuelles. Le résultat est To The Devil a Daughter, un film d'horreur provocant, sans s'inscrire à l'histoire.

John Verney (Richard Widmark), un spécialiste des sciences occultes, est chargé de veiller sur la fille d'un ami (Nastassja Kinski), qui est promise à un groupe sataniste mené par un prêtre excommunié (Christopher Lee) pour l'offrir au Diable.

Traditionnel à son habitude, la Hammer nous présente un film qui prend son temps pour établir une tension et nous épater avec son esthétique bien-aimée. L'histoire est parsemée d'imagerie occulte, de sexe satanique et on a même droit à une scène de nudité complètement gratuite. Nastassja Kinski dans toute sa splendeur!

Contrairement à d'autres films de la légendaire maison de production britannique, To The Devil a Daughter est tourné dans plusieurs lieux et pays, ce qui donne une allure un peu plus internationale au culte décrit dans le récit. 

Malgré tout ça, j'ai l'impression que ce film a été produit quelques années trop tard. Hollywood avait déjà misé sur le phénomène de satanic panic pour faire des profits. De plus, To The Devil a Daughter fait vieillot en comparaison à Rosemary's Baby de Polanski fait huit ans plus tôt. Il faut dire que la conclusion abrupte du film n'aide pas sa cause et sachant que Dennis Wheatley lui même n'aime pas la version finale, il est permis de croire que le résultat aurait pu être beaucoup mieux.

Lorsqu'un film m'offre Satan, des cultes religieux, des symboles occultes, je suis gagné d'avance! Ajoutez Christopher Lee et vous avez tout mon attention. To The Devil a Daughter contient tous ces éléments, mais son climax est extrêmement décevant. Qui aurait cru que le mal était si facilement détruit? Dommage...

PASSABLE

KM

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