Pour célébrer l'Halloween, à chaque jour du mois d'octobre, j'écouterai un film d'horreur que je n'ai jamais vu histoire de vous en parler un peu.
JOUR 1 - PRINCE OF DARKNESS
Des étudiants en science d'une université californienne sont invités par leur professeur et un prêtre à découvrir ce qui cache derrière un mystérieux liquide vert caché au sous-sol d'une église. La substance diabolique se réveille et le sort de l'humanité est en péril...
De façon générale, j'aime bien l'oeuvre de John Carpenter, le maître de l'horreur. The Thing, Christine, Halloween, Big Trouble in Little China, They Live... ce gars-là a une feuille de route plutôt impressionnante. Toutefois, on dit que certaines de ces œuvres plus récentes laissent à désirer. Pour jeter un peu de lumière sur cette «période noire» du réalisateur, j'ai décidé de découvrir Prince of Darkness.
John Carpenter a un don certain pour bâtir une atmosphère malsaine. Il nous le démontre dès les premières minutes de Prince of Darkness en se servant du générique du début pour établir la situation, nous faire savoir que quelque chose de gros s'en vient et surtout, nous prouver une fois de plus qu'il excelle à écrire sa propre musique. La trame sonore de ce film est tout aussi géniale qu'omniprésente!
La substance verte au sous-sol de l'église est en fait une représentation du diable, ou plutôt de l'anti-Dieu. Intéressant. Ce qui l'est moins, c'est de la façon dont les personnages sont possédés. Ils deviennent en fait des «zombies» cracheurs de liquide... le résultat n'est pas très effrayant. Le traditionnel jeu du chat et de la souris diabolique constitue un bon morceau du film, mais au moins, la tension continue de monter. On a soif d'apocalypse.
Carpenter a de bonnes idées. Pour une fois, la religion et la science font bon ménage, les deux parties se comprennent et la science est indispensable pour digérer la situation. On a même droit à un peu de science-fiction à travers Prince of Darkness, nous emmenant sur une piste insoupçonnée. J'ai toutefois un peu de misère avec l'insertion des sans abris menés par Alice Cooper lui-même. C'est une distraction plus qu'autre chose même si c'est notre seule fenêtre sur le monde extérieur alors que nos personnages principaux sont enfermés 95% du film.
Lorsque le film atteint enfin son point culminant, il se dégonfle un peu. À ma grande déception, la supposée menace diabolique branle dans le manche plutôt que de déferler la fureur sur nos pauvres âmes. Ce qui aurait été exceptionnel, avouons-le.
Prince of Darkness a de bonnes intentions, une trame sonore mémorable et une atmosphère d'enfer, mais à mon avis échoue à livrer la marchandise dans le dernier acte.
PASSABLE
KM


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