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04/10/2013

[31 JOURS D'HORREUR] THE FOG (1980)


Pour célébrer l'Halloween, à chaque jour du mois d'octobre, j'écouterai un film d'horreur que je n'ai jamais vu histoire de vous en parler un peu.




JOUR 4 - THE FOG

Si John Carpenter connait une fin de carrière moins intéressante, ce n'était certainement pas le cas à ses débuts. Deux après s'être fait un nom avec son fameux Halloween, Carpenter revient en 1980 avec The Fog, un de ses nombreux classiques. 

C'est le centième anniversaire d'Antonio Bay, une petite ville côtière californienne. Alors que les habitant préparent les célébrations, un épais brouillard approche et des phénomènes étranges se produisent partout dans la ville entre minuit et 1 heure... l'heure des morts. Le prêtre découvrira le terrible secret sur lequel la ville a été bâtie et vengeance sera faite.

John Carpenter travaille de nouveau avec Jamie Lee Curtis, son héroïne dans Halloween. De plus, il embauche également la mère de cette dernière, Janet Leigh dans le rôle de la mairesse. Janet Leigh, c'est Marion Crane dans Psycho... la fameuse scène de la douche! Même si elles n'ont pas de relation mère/fille dans le film, ils sont bonnes dans leur rôle respectif. À mon avis, le personnage principal de The Fog, c'est Stevie Wayne, l'animatrice de radio de la communauté. Elle est la véritable voix du récit. Adrienne Barbeau joue son rôle à merveille en lui ajoutant un côté de femme indépendante forte. 

Le premier acte est béton. L'atmosphère y est, la tension y est et quand les choses deviennent étranges pour la première fois, on a droit à un Poltergeist avant son temps! Les personnages sont bien introduits... tout coule. La scène du bateau est parfaite. C'est surprenant de voir qu'entre Halloween et The Fog, Carpenter atteint une aussi grande maturité cinématographique qui le suivra à travers son oeuvre, tout comme ses trames sonores distinctives. 

Le deuxième acte est bon, mais sert surtout à élucider le mystère planant sur les disparitions d'Antonio Bay. Certains personnages ont leur chance de briller, mais dans l'ensemble c'est assez sobre. On rassemble les informations pour la finale.

Enfin, le dernier acte livre la marchandise. Brouillard partout, sécurité nul part, les habitants s'enferment où ils peuvent pour rester en vie. Carpenter réussi à conserver le côté glauque du film, sans grands artifices, mais en restant tout aussi efficace.

Franchement, j'ai bien aimé The Fog et le recommande fortement. Ce n'est pas le film le plus gore, ni le plus effrayant. On parle ici d'un vrai film d'horreur.

CLASSIQUE

KM

 



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