Pour célébrer l'Halloween, à chaque jour du mois d'octobre, j'écouterai un film d'horreur que je n'ai jamais vu histoire de vous en parler un peu.
JOUR 7 - THE CHANGELING
Après avoir perdu sa femme et sa fille dans un accident de la route, John Russel (George C. Scott) emménage dans un manoir historique en retrait de la ville afin d'y trouver la paix et recommencer à écrire de la musique. Après peu de temps dans sa nouvelle demeure, il réalise qu'il n'est pas seul. Avec l'aide d'une amie qui lui a procuré le manoir, John tentera de découvrir les réponses derrière l'hantise qui le mènera dans les plus hautes sphères sociales.
À ma grande surprise, The Changeling prend une direction différente à celle que je m'attendais. Contrairement à des films de maison hantée traditionnels, le personnage de John Russel est plutôt téméraire et ne semble pas trop effrayé par les événement surnaturels qui lui arrive comme des sons étranges, des notes de pianos fantômes, des vitraux qui éclatent... Il veut plutôt comprendre pourquoi on voudrait communiquer avec lui via l'au-delà. Il est en mission. Comme le personnage n'a pas la trouille, j'ai eu tendance à le suivre avec aisance dans son manoir hanté.
Fait étonnant: dès le deuxième acte, on connaît l'origine de l'hantise et la suite du film est en fait une série d'action afin de faire sortir la vérité. Guidé par le fantôme, John Russel fera tout pour aller au bout de son enquête. Tout ça fonctionne très bien dans le contexte du film, mais minimise l'effet de surprise de certaines scènes et par la même occasion, les jump scares. Il n'y a pas de doute que ce film de 1980 a inspiré plusieurs cinéastes actuels.
Je ne qualifierais pas The Changeling comme un bijou de l'horreur, mais ça reste un bon film avec des bonnes performances et une narrative résolue. À ne pas manquer: la scène de la séance paranormale. On y voit une médium communiquer avec l'esprit errant. C'est solide!
POURQUOI PAS?
KM
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