Pour célébrer l'Halloween, à chaque jour du mois d'octobre, j'écouterai un film d'horreur que je n'ai jamais vu histoire de vous en parler un peu.
JOUR 11 - THE LEGEND OF HELL HOUSE
Un curieux milliardaire envoie un groupe de savants et de médiums dans une maison que l'on suppose hantée, la maison Belasco, afin de tenter de l'exorciser. Le Dr. Barrett est un spécialiste de la parapsychologie, cartésien résolu, prêt à mettre tout en œuvre pour prouver ce qu'il avance. Aussi, c'est assez dépité qu'il se rend à la maison Belasco, puisqu'il devra partager l'expérience avec Mlle Tanner, une jeune médium. Sa femme décide aussi de l'accompagner. Les dernières expériences parapsychologiques qui y eurent lieu furent un désastre puisqu'une seule personne survécut. Cet unique survivant est Mr. Fischer, un médium à effets physiques. Et il participe encore une fois à l'expérience. C'est un véritable combat entre la science et l'au-delà qui peut commencer... (Wikipédia)
Dès les premières minutes du film, la table est mise pour une bien bonne histoire d'hantise classique. L'équipe approche le manoir, la trame sonore est déjà intense et même l’apparition du titre du film est parfaitement exécutée.
Le casting féminin est génial. Florence Tanner, jouée par Pamela Franklin, est la jeune médium aux allures de Barbara Steele. Elle est la source de réponses surnaturelles et surtout, la personne en intime contact avec l'au-delà. À l'opposé, Ann Barrett (Gale Hunnicutt) n'a pas vraiment de fonction vitale dans l'équipe, mais la maison se fait un malin plaisir de la pervertir dans le vice et la soif de sexe. Une chose que le Dr. Lionel Barrett (Clive Revill) ne peut comprendre, puisqu'il représente le côté réaliste de toute l'opération paranormale. Enfin, Roddy McDowall excelle dans le rôle Benjamin Franklin Fischer. Il sait comment se sortir de là vivant et n'hésite pas à prévenir l'équipe.
La réalisation de John Hough est à point. Un autre point intéressant, c'est qu'il y a toujours des repères temporels à l'écran, donnant l'impression que tout est documenté... et vrai. La tension est constante tant au niveau des actions que de la dualité entre la science et l'inexplicable.
The Legend of Hell House exploite avec brio la peur de ce qu'on ne voit pas plutôt que de tout montrer avec des effets spéciaux cartons. La finale ne passera pas à l'histoire, mais elle sort des sentiers battus.
J'ignore toujours pourquoi je n'avais jamais entendu parler de ce film avant de le voir. C'est décidément un must pour les amateurs de The Haunting (1963).
À VOIR
KM

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